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peut-t-on etre solidaire sans argent

25 mars 2019

evolution de la vie en 30 ans

L'UFC-Que choisir a comparé l'évolution des prix des biens de consommation depuis 30 ans, en prenant comme unité de mesure le temps de travail nécessaire à leur achat. En 1984, il fallait travailler 3 minutes pour acheter une baguette, tout comme en 2014.

Les consommateurs ont toujours l'impression que tout augmente au fil des ans. A tort ou à raison. L'UFC-Que Choisir a eu la bonne idée de comparer les prix d'une quinzaine de biens, entre ceux pratiqués en 1984 et ceux en 2014. Et plutôt que d'établir des statistiques à partir de l'inflation et du taux de conversion entre le franc et l'euro, les comparaisons se font en tenant compte du temps de travail nécessaire pour faire l'acquisition de ce bien (1), ce qui donne une véritable idée de l'évolution du pouvoir d'achat sur les 30 dernières années.

Premier enseignement : les prix de l'alimentaire ont peu évolué. Il fallait travailler 3 minutes pour gagner de quoi s'offrir une baguette de pain en 1984, soit autant qu'en 2014. De même, un poulet coûtait 27 minutes du salaire moyen il y a 30 ans contre 30 minutes de nos jours.

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En revanche, les dépenses consacrées au logement ont vu leur poids augmenter. Les Parisiens sont en première ligne : alors qu'il fallait 13,3 années de salaire pour devenir propriétaire d'un 75M2 dans la capitale, il faut désormais 23,5 années pour obtenir les clés de ce même logement.

Emménager dans une maison devient aussi un rêve de plus en plus inaccessible. Pour un pavillon de 120M2, il fallait investir 5,3 années de salaire en 1984. En 2014, il faut y consacrer l'équivalent de 9,3 années de salaire.

Les coquettes en sont aussi pour leurs frais : un tube de rouge à lèvre de marque Lancôme valait 1h02 de salaire moyen il y a 3 décennies, pour 1h42 actuellement.

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Du côté des baisses des prix, c'est dans le domaine des biens d'équipements qu'elles sont les plus spectaculaires. Un réfrigérateur ne vaut plus que 6 jours de travail, contre 14 jours en 1984. Idem pour le téléviseur.

Quant aux sportifs, leur pouvoir d'achat a été multiplié par deux : ils doivent consacrer 1 heure de salaire pour s'offrir une paire de baskets, contre 2 heures il y a 30 ans. Autre exemple, une raquette de tennis vaut de nos jours 6 heures de salaire, contre 15 heures auparavant.

Cette étude bat aussi en brèche une idée reçue concernant la hausse du prix des carburants : faire son plein grève moins le budget des automobilistes qu'il y a 30 ans, et ce sans tenir compte des améliorations sur la consommation. En effet, 1 litre d'essence vaut 5 minutes du salaire moyen contre 8 minutes en 1984.

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(1) L'UFC-Que Choisir a établi ses calculs à partir d'un salaire moyen net horaire de 45,20 francs (soit 6,89 euros) en 1984 et de 16,18 euros en 2014.

https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/inflation-quels-sont-les-prix-qui-ont-baisse-et-ceux-qui-ont-augmente-858635.html

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25 mars 2019

graphisme cout de la vie

Résultat de recherche d'images pour "evolution du cout de la vie graphisme"

25 mars 2019

Une vie sans argent

Voilà 18 ans que cette grand-mère allemande a radicalement bouleversé son mode de vie. Tout commence en 1994, lorsque cette ancienne psychothérapeute ouvre un espace dédié au troc. À l'époque, Heidemarie vit à Dortmund, au Nord de Düsseldorf. Frappée par les chocs pétroliers et monétaires successifs, la région se porte mal et bon nombre d'habitants de l'Allemagne du nord-ouest vivent dans la précarité. Choquée par cette situation qu'elle attribue a une mauvaise répartition des ressources et convaincue des vertus du troc, Heidemarie décide de tenter l'expérience de la vie sans argent, pour un an.

18 ans plus tard, la septuagénaire en vit encore. "J'avais tout ce dont j'avais besoin, une maison où j'ai élevé deux enfants mais j'ai tout donné." explique-t-elle. Lorsqu'elle se lance, Heidemarie Schwermer renonce à son appartement, ferme son compte bancaire et se débarrasse tous ses biens jusqu'à ne garder que quelques vêtements. Depuis, elle échange nourriture et logis contre quelques heures de jardinage, de ménage ou de thérapie.

Voilà 18 ans que cette grand-mère allemande a radicalement bouleversé son mode de vie. Tout commence en 1994, lorsque cette ancienne psychothérapeute ouvre un espace dédié au troc. À l’époque, Heidemarie vit à Dortmund, au Nord de Düsseldorf. Frappée par les chocs pétroliers et monétaires successifs, la région se porte mal et bon nombre d’habitants de l’Allemagne du nord-ouest vivent dans la précarité. Choquée par cette situation qu’elle attribue a une mauvaise répartition des ressources et convaincue des vertus du troc, Heidemarie décide de tenter l’expérience de la vie sans argent, pour un an.

18 ans plus tard, la septuagénaire en vit encore. "J'avais tout ce dont j'avais besoin, une maison où j'ai élevé deux enfants mais j'ai tout donné." explique-t-elle. Lorsqu’elle se lance, Heidemarie Schwermer renonce à son appartement, ferme son compte bancaire et se débarrasse tous ses biens jusqu’à ne garder que quelques vêtements. Depuis, elle échange nourriture et logis contre quelques heures de jardinage, de ménage ou de thérapie.

ttps://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/13579/vivre-sans-argent-lincroyable-experience-de-heidemarie-schwermer

4 mars 2019

siga siga

Repartir avec quelques livres pour les enfants, un foulard pour soi-même, un cadre pour la salle à manger. Le tout, pour la modique somme de zéro euro. Voilà ce que propose Siga-Siga, boutique sans argent et « lieu de don collaboratif ». Pas du commerce donc, pas vraiment du troc non plus. Les gens peuvent y déposer des objets dont ils ne se servent plus, mais Siga-Siga n’en fait pas une condition pour ses clients

Jouets, vêtements, vaisselle, électroménager ou encore livres, le magasin gratuit propose de tout. Depuis juin dernier, l’ancienne gare de Reuilly accueille cette singulière échoppe, avenue Daumesnil dans le XIIe arrondissement de Paris et ouverte uniquement l'après-midi. Les quelque mille badauds qui affluent ici chaque semaine donnent, prennent ou s'installent simplement pour boire un café dont le prix est fixé à leur discrétion.

Tout ici est pensé pour s’éloigner du schéma économique traditionnel. Une initiative qui permet « Une meilleure utilisation des objets et leur offre une seconde vie. Le don, lui, crée une relation de confiance entre tous les acteurs de cette boutique », confie Debora Dischkandl, responsable du magasin, à 20 Minutes.

Le concept met l’accent sur des problématiques centrales de nos sociétés : les valeurs du vivre-ensemble, de la solidarité, et de l’éco-citoyenneté face à l’hyper-consumérisme ambiant. Siga-Siga est le fruit d’un projet porté par l’association La boutique sans argent, née en 2013, qui bénéficie de locaux gracieusement prêtés par la ville de Paris. 

 

https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/30985/siga-siga-boutique-sans-argent-qui-mise-solidarite

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